Le Terraplane BC7 corrige donc ces défauts. Par son aspect général, il est assez proche d'un camion classique : ses roues sont porteuses, propulsives et directrices. Suivant la vitesse, la charge ou le terrain, le conducteur peut faire fonctionner le BC7 avec seulement les roues avant motrices ou bien préférer une utilisation "4 roues motrices". |
Le Terraplane BC7 est aussi un appareil amphibie. Son coussin d'air lui permet de franchir facilement des cours d'eau et ses roues,
dont les flancs sont équipés d'ailettes fonctionnent pour la propulsion comme la roue d'un bateau à aube. La vitesse est alors assez
faible (son coussin d'air ne permet pas au BC7 de déjauger) mais ce n'est pas la rapidité qui est ici privilégiée.
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Le Terraplane BC7 sur l'eau. L'appareil ne déjauge pas. - Photo © SEDAM
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Le Terraplane BC7 en sustentation 8 secondes - 1440 Ko |
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![]() Maquette au 1/40e de l'AéroBac AB7 - Photo © SEDAM On remarque que l'appareil est muni de jupes bi-côniques, semblables à celles utilisées sur le Naviplane N500 à partir de 1983. |
C'est ainsi qu'est venue l'idée de combiner les deux systèmes, c'est à dire de remplacer les roues d'un Terraplane par des chenilles
très larges du même type que celles employées sur les Muskegs. La base retenue pour le véhicule était celle du Terraplane BC7, et
l'appareil aurait dû s'appeler l'AéroBac AB7, 7 représentant la charge utile en tonnes. (AéroBac est
d'ailleurs le nom qui avait été initialement choisi pour les Naviplanes). |