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En 1965, les aéroglisseurs commencent à sortir de leur phase d'étude pour trouver leurs premières applications commerciales.
C'est la formule marine qui semble la plus prometteuse, et c'est en Angleterre qu'est créée, après quelques essais plus ou moins
probants, la première liaison régulière par aéroglisseur, entre Southsea (Portsmouth) et Ryde sur l'île de Wight. La liaison est assurée
par un SRN6, appareil de 10 tonnes pouvant transporter 38 passagers.
On commence à parler aussi de liaisons sur La Manche entre l'Angleterre et la France, avec des appareils beaucoup plus gros…
En France jusque là, la société Bertin s'est surtout attachée à développer des aéroglisseurs terrestres, avec les Terraplanes d'une part
et l'Aérotrain d'autre part.
Pourtant, dès le début des études sur les coussins d'air en 1957, les idées de développement d'aéroglisseurs marins ont bien fait partie
des projets de la société.
Ces projets sont malheureusement restés bloqués par le peu d'intérêt montré alors par les autorités, et donc le manque de moyens pour
les financer.
En 1965 donc, la formule semble enfin promise à un bel avenir et la société Bertin trouve les appuis pour créer deux filiales
importantes, la Société de l'Aérotrain d'une part et la SEDAM d'autre part, Société d'Etudes et de Développement des Aéroglisseurs
Marins.
La formule des aéroglisseurs marins français - ou Naviplanes - est enfin lancée.
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Les différents sites d'exploitation possible d'un aéroglisseur en France
Document © SEDAM
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